De 5 à 10 noeuds, vitesse moyenne sur un voilier, on pêche facilement à la traine:
thons, daurades, capitaines, barracudas, thazards, etc… Mais aussi des barracudas 😦
Quelques conseils:
Sur un monocoque, je conseille 2 lignes. Une de chaque coté à des longueurs et des profondeurs différentes. Par exemple à tribord, à la voile, trainer un leurre de surface à 50m et sur babord un leurre de profondeur à 40 m.
Au moteur il est important de trainer au moins à 50m pour limiter les bruits et vibrations sur le leurre
Sur un catamaran, et avec une canne au moins on peut trainer 3 lignes: 2 latérales à 50m avec un leurre de surface et un central avec un leurre de profondeur à 30m.
Le Matériel de base:
Avoir une bobine d’au moins 60 m, terminée par 70cm de cable acier, un bon émerillon et une bonne agraphe rapide et sur !!
Un sandow ( chambre a air ou elastique) fixé au bateau et sur la ligne pour amortir la prise, et la signaler ( élastique bien tendu, poisson pendu)
Un croc pour piquer le poisson et le remonter à bord.
Une paire de gant et une bouteille de Rhum bas de gamme, pour saouler le poisson. C’est plus propre et moins sauvage que des coups de manivelle.
Budget : 50€ environ
LA TRAINE
Bon nombres de pêcheurs pensent qu’il suffit de traîner un leurre derrière un bateau pour prendre du poisson et bien ils se trompent, beaucoup de facteurs sont à prendre en comptent.
1°)-le type de bateau
2°)-L’expérience de l’équipage
3°)-L’état de la mer, les courants, les zones de pêche, la lune
4°)-La qualité du matériel
La vitesse de traîne
Elle dépend du type de leurre employé, du poisson recherché , la encore l’expérience est un atout majeur toutefois ont peu dire que cette vitesse ne sera pas inférieur à 2,5 nœud et ne devra pas dépasser 12 nœuds
quelques leurres sont adaptés à des traînes rapides environ jusqu’à 15 nœuds
d’une manière générale vous apprendrez à régler votre vitesse en fonction du leurre employé pour ne pas qu’il « décroche » pour dégrossir ce chapitre je vous donne quelques généralités:
-Pour un poisson nageur votre vitesse sera entre 2,5 et 7 nœuds (selon le type)
-Pour une mitraillette …………………………………6 et 8 nœuds
-Pour un leurre à jupe …………………………….….7 et 12 nœuds (selon le type)
-Pour un poisson mort…………………………………2 et 5 nœuds (selon la taille)
Pour vérifier qu’une sorcière ou un octopus fonctionnent bien il suffit de constater qu’ils remontent à la surface et ainsi qu’ils prennent de l’air régulièrement (environ 1 fois toutes les 20 secondes)
Penser à remonter la ligne toutes les 20 minuntes, pour enlever les algues pouvant s’y trouvées.
Enfin repérez, les oiseaux en chasse, les DCP ( Dispositif à concentration de poissons), les bois flottants… et naviguer autour. Les poissons sont proches, surveillez vos lignes !!
Les vifs en bateau
On peut se procurer avant de partir quelques poissons vifs, sur le marché. Les Balaous sont intéressants pour prendre des dorades coriphènes. On peut aussi en acheter du congelé pour les jours suivants. Les petites seiches sont aussi interessantes pour la pêche au mouillage. Les variétés préférées de vifs (pour la région caraïbe) sont, mulets, balaous, cahuts, bonites, quiaquia, calamars viennent ensuite les poissons de roche
Concernant le montage de vos lignes de traine en voilier :
Votre ligne centrale : Monter un leurre plongeant de type Poisson Nageur Rapala plongeant sur cette ligne de traine à 20/30 m du bateau. Les remous de votre sillage rendront ce leurre particulièrement attractif.
Les leurres Rapala X Rap Magnum sont vite devenus une référence de la pêche à la traine. Ils résistent à de grandes vitesses de traine et bénéficient de tout le savoir faire Rapala.
- Type de Pêche – Pêche à la traine
- Lieu de pêche – Traine Cotière et Hauturière
- Le plus de ce produit – Les leurres de traine X Rap Magnum ont une action « slashbait »: vive, agressive, saccadée et vibrante. Aucun poisson ne peut y résister.
- Les leurres Rapala X Rap Magnum sont vite devenus une référence de la pêche à la traine. Ils résistent à de grandes vitesses de traine et bénéficient de tout le savoir faire Rapala.
- Vitesse de Traine – Jusqu’à 13 noeuds
Vos lignes de cotés : Monter des leurres de surfaces ou semi plongeants de type leurre à plumes ou poisson nageur de surface. Placez vos leurres à environ 50m du bateau.
———————————
Une idée économique et ludique vue sur un forum « Hisse et oh »
Comment se confectionner à son bord, des leurres de traine attractifs et pour trois fois rien?… Pensez à ces vieux bouts et cordages qui trainent dans vos cales dont vous ne savez plus quoi faire! 😉
Vous aimez, de temps à autre, mettre à la traîne une ligne lors d’une traversée ou d’une navigation cotière, afin de vous préparer un bon poisson pour la bouffe du midi ou du soir? Vous êtes bien disposés à vous munir de quelques hameçons, mais pas de « leurres » digne de ce nom? Les leurres souples en caoutchouc de petite traîne sont plutôt onéreux. Et lorsque l’on en perd un (ligne cassée), on s’arrache les cheveux en se disant qu’il nous a couté suffisament cher pour qu’on le voie bêtement et tristement disparaitre dans son sillage.
Une bonne solution, largement éprouvée : fabriquer ses leurres de traîne soi-même! Comment? Tout simplement en récupérant des morceaux de vieux bouts et cordages qui ne servent plus ou, même s’ils servent encore, d’en sacrifier quelques dizaines de cm. Si ces bouts sont assez colorés (on en voit de toutes les couleurs aujourd’hui) alors c’est encore mieux!!! 😉
Voici, très simplement le matériel dont vous aurez besoin et et qui peut tout a fait se trouver à bord d’un bateau :
-Des hameçons de taille conséquente et fort de fer (tout dépend du poisson visé, mais on ne sait jamais ce qui peut mordre, j’en ai fait personnellement l’expérience). Hé oui il faut bien tout de même consentir a ce « petit » achat!
-Du cordage (évidemment)
-Une pointe ou grosse aiguille à épissure (dans notre cas ce sera plutot pour défaire que pour faire une épissure)
-Du fil à surlier
-De la colle époxy (ne me dites pas que vous en avez pas au moins un tube qui traine à bord). Du bi-composant du commerce dans ces fameuses seringues double est parfait!
-N’importe quelle matériau ou marqueur pour signifier des yeux mais ca c’est vraiment facultatif et pour le fun! 😉
A présent le montage de la bébête :
1. Coupez une section d’environ 15cm (ou plus, ou moins, c’est selon que vous visiez la sardine ou le requin blanc et selon la taille de l’hameçon que vous utilisez) et brulez un des deux côtés pour ne pas qu’il s’effile, laissez l’autre tel quel.
2. Faites une surliure sur un bon centimètre a partir de la moitié de votre segment de cordage
3. A l’aide d’une grosse aiguille ou tout autre ustensile ressemblant, effilez le côté du bout que vous n’avez pas brulé, en prenant bien soin de ne pas sectionner les différents torons que vous allez obtenir ainsi. Effilez ainsi votre bout jusqu’à la surliure que vous avez effectuée dans le point No 2.
4. Retirez l’âme du tronçon que vous venez d’effiler jusqu’à la surliure
également. Vous arrivez à peu de chose près à ce shéma ci-dessous! (en rouge la surliure):
5. Passez maintenant votre hameçon dans le segment de cordage resté intact. Pour ce faire vous avez deux solutions. Soit vous preforez votre moitié de segment intacte par son centre et vous enfilez votre hameçon par dessous (partie effilochée) et l’oeillet de l’hameçon le premier, soit vous perforez et entrez l’hameçon directement par le dessus de la partie intacte en y enfoncant directement la pointe de l’hameçon, mais là gare à l’ardillon qui risque de crocher et de tout fiche en l’air. Quoiqu’il en soit, n’oubliez pas de badigeonner la hampe de l’hameçon avec de l’époxy avant de l’enfiler.
Vous vous retrouvez donc avec l’oeillet de l’hameçon qui ressort en tête de votre segment indemne, et la pointe qui ressort du coté effiloché. A peu de chose près ca vous donne ceci :
6. Finissez en enduisant d’époxy toute la partie intacte du bout (tête), surliure comprise!
Vous voici avec un leurre « maison » (ou plutot « bateau ») qui imite un petit calmar et qui ondule à merveille entre deux eaux lorsqu’on le traine à petite ou moyenne vitesse… Bien sûr la taille de la tête et des pattes sont modulables. Plus les pattes seront longues, plus il ondulera, mais ne perdez pas de vue que pour la bonne tenue de l’hameçon dans le cordage, il faut que la « tête » soit au moins de la longueur de la hampe de l’hameçon!
Vous pouvez me croire, tous les leurres caoutchoucs que l’on a pu acheter avant notre transat en décembre 2001 n’ont rien donné, tandis que ce bête morceau de cordage affublé d’un hameçon en son centre nous a valu quelques petits thons ainsi qu’une belle coryphène d’un mètre! On en a eu pour 4 jours à bouffer du poisson non-stop! Vacciné j’vous dis! ;o)
ATTENTION CIGUATERA
La ciguatera, qu’est ce que c’est ?
Il s’agit d’une intoxication alimentaire provoquée par la consommation de certains poissons prédateurs vivant à proximité ou dans les récifs coralliens abîmés contaminés par une toxine produite par une micro algue (Gambierdiscus toxicus) présente dans ces récifs coralliens.
Quels sont les symptômes ?
Dans la majorité des cas, les symptômes apparaissent entre 1 à 4 heures après le repas, plus rarement au-delà de 24 heures. Les douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhées sont les symptômes digestifs les plus souvent rencontrés. Mais aussi un prurit de la paumes des mains et plantes des pieds qui peut parfois être généralisé.
Les autres symptômes possibles sont des troubles de la coordination et de l’équilibre, hallucinations, céphalées, vertiges, engourdissements, fourmillements surtout au niveau des extrémités, et du visage. Le patient peut se plaindre de sensations de brûlure ou de décharges électriques au contact d’objets froids ; il peut présenter une bradycardie, une hypotension ainsi que des douleurs musculaires, articulaires et une fièvre.
Plus d’infos : http://www.guadeloupe.pref.gouv.fr/Actualites/Archives-2015/Message-d-information-sur-la-Ciguatera
Il est très courant de pêcher à la traine les barracudas. Je déconseille de les manger au nord de Ste Lucie ( on ne sait jamais…. des poissons faisant du tourisme ça existe peut être ? )

BARRACOUDA à éviter
—————————————–
Enfin ma recette préférée ….. Le poisson à la tahitienne
Pleine de fraîcheur et d’arômes, cette recette, vraiment séduisante, se prépare en quelques minutes seulement : le poisson est découpé très finement en lamelles et mis ensuite à mariner avec citron vert, piments végétariens, ail, sel et poivre. On le déguste arrosé de lait de coco ou parsemé de noix de coco râpée.
La cuisine polynésienne se caractérise par ses recettes aux saveurs douces et subtiles qui agrémentent, avec délicatesse, les abondantes ressources naturelles disponibles : poissons du large, poissons du lagon, crustacés… Tous sont mis à l’honneur dans la plupart des plats et dans les grandes spécialités locales comme le poisson cru à la tahitienne.
La réussite du poisson cru à la tahitienne dépend de deux points essentiels : le temps de marinade, qui ne doit être ni trop court (parfums timides) ni trop long (poisson trop « cuit »), et bien sûr, l’extrême fraicheur du poisson, en choisissant une variété à la chair plutôt ferme, comme le thon rouge ou la daurade.
Préparation : 20 minutes – Marinade : 10 + 10 minutes
Pour 6 à 8 personnes
• 800g de poisson extra frais à chair ferme (type thon rouge ou dorade)
Marinade :
• 6 citrons verts
• 3 c. à soupe d’huile
• Sel et poivre du moulin
Assaisonnement :
• 2 tomates
• 2 carottes
• ½ concombre
• Piments végétariens ( plus ou moins selon les gouts)
• 35cl de lait de coco (ou 6 c. à soupe de noix de coco râpée)
1. Détailler le poisson en dés, à l’aide d’un couteau très bien aiguisé. Les déposer dans un saladier rempli d’eau salée et réserver au frais.
2. Eplucher les piments, épépiner les correctement puis les découper en tout petites lamelles. Détailler les tomates de la même façon. Couper le concombre, ôter ses graines et le détailler également en petits dés, mais sans enlever la peau pour garder du croquant. Râper les carottes.
3. Egoutter le poisson, le rincer à l’eau claire, l’éponger légèrement, et le disposer dans un récipient. Presser les citrons verts, mélanger leur jus avec l’huile, puis assaisonner d’un peu de sel et de quelques tours de moulin à poivre. Napper le poisson de cette préparation, bien remuer le tout, puis placer au frais pour une dizaine de minutes.
4. Ôter le poisson de la sauce de marinade. Le placer dans le plat de servir puis napper de lait de coco (ou de coco râpée) et réserver de nouveau 10 minutes. Y incorporer tous les légumes et rectifier l’assaisonnement, si nécessaire, avant de servir.
Déclinaison possible : servir ce poisson mariné en salade avec des quartiers d’agrumes et des lamelles d’avocat.
Astuce : placer le poisson quelques minutes au congélateur pour pouvoir le découper ensuite plus facilement.
Vin conseillé : un blanc d’Alsace, bien frais, un jeune Vouvray ou un Entre-Deux-Mers
merci
merci pour vos précieux conseils.
Erick de belgique
merci des conseils je pars dans 10 j en voilier j’essaye tout ça avez vous le type de poissons a ne pas manger ? et photos si possible merci
Bon vent alors…où allez vous naviguer, dans quelle zone ?…et merci pour votre commentaire.
Pour les poissons à ne pas manger au nord de Ste Lucie : le Barracouda !! Long poisson brillant avec de sale dents de carnassier… les gros sont gavés de toxines ( ciguatera )
Au sud de Ste lucie il se consomme, préférer les petits au cas ou…
Greg, j’ai rajouté un paragraphe sur la ciguatera juste avant la recette du poisson à la tahitienne. Il y a les photos des poissons déconseillés.
Bonjour,
Nous irons au Gwada en mars pour une croisere en cata. Quelles especes pouvons-nous cibler dans cette période? (En fait, j’aimerais bien un gros Coryphene…)
Quels sont les leurres á utiliser? Plutot des poissons nageurs ou bien des leurres á jupe? Quelles sont les coulerus (et les tailles) les plus efficaces?
Merci en avance pour les conseils
István de a Hongrie
Bonjour ISTVAN, pour la daurade coriphène, je préconise soit le poulpe, ou sorcière plutot rouge, d’un bon gabarit moyen. Cela marche aussi avec le poisson nageur rouge et blanc type « marlboro ». En tous les cas Double hameçon et bas de ligne en cable métalique, j’en ai trop perdu….. Sur mon dernier stage, autour de la martinique, j’ai péché avec un rose /rouge à plume, double hameçon et j’ai eu un Baracouda et une belle bonite ( à 5 nds )
Bon séjour
quelle est la meilleure saison pour sûr de prendre des poissons
en effet je suis malade sur les bateaux mais j’adore naviguer et la seule chose qui me permettre de ne pas être malade est de tirer un fil de pêche avec l’espoir de prendre un poisson