C’est aujourd’hui l’application la plus utilisée et, aux Antilles en période cyclonique, beaucoup de novices ne s’en remettent qu’à celle-ci.
Son créateur  est un passionné d’aviation et de programmation et il crée en 2014 WindyTy. C’est le lancement sous androïde et IOS, qui va permettre à l’application d’asseoir sa domination. En 2017, WindyTy devient Windy et c’est l’application la plus populaire et la connue pour suivre la météo et les cyclones.

ATTENTION : Windy ne fait pas de prévision

Windy s’occupe de transformer les données de modélisation sous forme agréable et compréhensible pour l’utilisateur moyen. Au début ils utilisaient 1 seul modèle :  GFS.
En 2016, ils intègrent le modèle européen IFS (ECMWF) justifié par le fait que ce modèle est reconnu comme étant le plus précis. Il existe des formations en ligne pour apprendre à bien utiliser Windy…(29€) c’est en fait un tutoriel de l’application ( c’est mon avis )

Les modèles météo

pour tenter de prédire les aspects d’un système météo, il est nécessaire de créer un modèle approximatif mathématique. Aussi bien valable en économie qu’en météorologie, ce modèle doit être défini à partir de lois et de règles d’évolution. En le faisant « tourner » on simule alors le comportement du système à différentes échéances à partir d’un état initial préalablement définit.

De nombreux paramètres sont pris en compte dans les modèles : variables d’état de l’atmosphère et au niveau du sol (températures, humidité, vent, etc) ; processus physiques au niveau de l’atmosphère et du sol ou encore l’interaction entre le sol et l’atmosphère (et inversement), les grands phénomènes comme El nino ( et les petits phénomènes comme le battement d’aile des papillons) :-)))))
Grâce à toutes ces données, les supercalculateurs sont en mesure de créer des cartes de modélisations numériques. Il faut savoir que chaque modèle utilise son algorythme, sa recette pour déterminer la météo.

• Le modèle GFS (américain) pour Global Forecast System est initialisé quatre fois par jour- gratuit
• Le modèle ECMWF – CEPMMT  (Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme) est initialisé deux fois par jour- n’est pas gratuit
• Le modèle WRF (américain) Le Weather Research and Forecasting est initialisé quatre fois par jour. modèle libre et gratuit.
• Le modèle ARPEGE (monde) pour Action de Recherche Petite Echelle Grande Echelle est un modèle qui couvre l’ensemble de la planète avec une maille fluctuante selon les zones géographiques (7.5 km en moyenne pour l’Europe). L’échéance de la prévision est de 4 jours. Le modèle ARPEGE est initialisé quatre fois par jour.
• Le modèle AROME (français) . Le modèle AROME (Application of Research to Operations at MEsoscale) est un modèle avec une maille très fine (maille de 1.3 km) pour la prévision en France.
• Le modèle CFS (américain) Le modèle CFS (Seasonal Climate Forecast) est un modèle saisonnier développé par le National Centers for Environmental Prediction (NCEP) et la NOAA. Il prend en compte les situations du passé et statistiques d’évolution, El Nino, La Nina, l’Oscilliation Nord Atlantique ou encore l’évolution des masses d’air des dernières semaines. Grâce à toutes ces données, les grandes tendances à six mois sont proposées.

Au regard de tous ces modèles, donc de tous les algorythmes, une prévision pour le même jour à la même heure dans la même zone peut varier. Et ça arrive très souvent

Comment s’en sortir avec tout ces modèles ?

Comment je fais ?  je ne prends jamais la météo  !  🙂
Blague à part, en conclusion, il faut éviter de se fier à un seul modèle météo. Il faut en regarder plusieurs et quand on n’est pas analyste météo, choisir la pire configuration et se préparer en conséquence:
-annuler sa sortie si c’est vraiment trop chaud,
-changer son programme, attendre ou partir plus tôt
-préparer son bateau pour un gros coup de vent
-partir avec du gasoil en plus si c’est la pétole

Perso j’utilise Weather pro 4D sur ma tablette ( mais pas que….) je regarde aussi météo france , Windguru, et j’écoute la météo sur la VHF.